Ce qui suit sont les notes du soldat enthousiasme qu'était Amstrong avant la guerre lors de son engagement volontaire dans l'armée et qui se referra une opinion de l'armée en étant subitement projeté dans la guerre alors qu'il n'était pas arrivé à moitié de sa formation militaire.
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9 Mai 1985Nous nous sommes déployés sur Everon hier.
Pour l'essemble de l'escouade il s'agissait d'un baptême du feu. Ce fut terrible. Pour la première fois de ma vie, j'ai tué un homme.
Personne ne peut s'imaginer le climat qui règne ici... Il faut le voir pour le croire.
Nous nous sommes emparés du village de Morton, hier dans la matinée. Le reste de la journée s'est passé plutôt calmement pour notre escoude. Rien à signaler, à part quelques détonations au loin.
Hier aussi, j'ai été pris d'un accès de folie furieuse; j'ai courru vers la position ennemie. Mais lorsque je me suis resaisi, je me suis rendu compte que mon escouade était restée en retrait, loin derrière moi. Je me suis senti complètement perdu. Je ne dois pas me laisser aller aujourd'hui, il faut absolument que je me reprenne. Je me suis remémoré les principes appris lors de mes classes.
10 Mai 1985Hier nous avons dû battre en retraite tout près de Regina. Tout se passait bien, nous avions même réussi à prendre le contrôle du village, mais après quelques minutes, un bataillon de chars blindés est arrivé du sud. Je suis content de m'en être sorti vivant. Ca n'a pas été le cas pour tout le monde: nous avons encore perdu des hommes.
Les Russkofs renforcent leur position dans le sud, mais il semble que le centre de l'île soit désormais presque entièrement sous le contrôle de l'OTAN.
12 Mai 1985Il ne se passe pas grand chose ici à Morton...
Je n'aurai rien de spécial à faire et je vais en profiter pour discuter avec les gens.
14 Mai 1985Ces deux derneirs jours, les choses se sont calmées ici sur Everon. Nous avons monté un camp au Moule. Des troupes de renfort ont quand à elles établi un autre camps, plus au nord. Après cela, nous avons attendu pendant deux jours, en jouant au poker et en essayant de nous détendre et d'oublier que la guerre est là.
Il devrait y avoir un peu plus d'action ce matin. Nous attendons un camion qui vient nous chercher. Nous devons prendre le contrôle d'un village voisin, où des forces hostiles sont toujours présentes.
bon sang, ce que je peux regretter de m'être engagée dans l'armée ! On perd trop d'amis ici.
Le pire c'est que nos familles ne savent même pas que nous sommes au combat. Elles pensent que nous sommes toujours au camps d'entrainement. Nom de dieu.
J'espère que cette guerre touche bientôt à sa fin.
14 Mai 1985On s'en va enfin et quelle chance, je serai au volant d'un camion dans le premier convoi qui quittera notre zone. J'ai vraiment hâte de quitter cette île. On s'est pris une raclée, mais au moins je m'en sortirai vivant...
14 Mai 1985Ils sont tous morts ! Je suis seul ici sur Everon... Les russes ont failli m'avoir. C'est grâce à ces résistants que je suis encore vivant et libre. Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant. Tout d'abord, nous allons partir en mission, puis nous rejoindrons les autres et essaierons d'aller jusqu'à la base principale de la résistance. J'espère que j'y arriverai vivant et entier.
15 Mai 1985Les résistants, qui me sont reconnaissants pour avoir sauvé les otages, ont acceptés de m'aider à entrer en contact avec le quartier général de l'OTAN. Nous nous rendons à leur quartier général, dans els ruines d'un château au sud d'Everon, où ils possèdent un système radio qui devrait faire l'affaire.
Le château se situe au coeur du territoire occupé par les soviétiques. Pour m'y rendre, il faut que je me déguise en civil et que je fasse confiance à mes nouveaux amis, qui connaissent bien leur territoire.
2 Juin 1985Nous sommes de retour à Malden. Notre opération sur Everon a failli finir en véritable désastre. Là-bas je me suis fait quelques amis et j'ai essayé d'expliquer à mes officiers ici que nous devions aller les aider. En Vain.
Comment vont les gars d'Everon maintenant?
Reverrai-je Slava un jour? Pour me féliciter, on m'a demandé de surveiller les installations radar pendant la nuit ! Au moins, j'aurai un peu plus de temps pour écrire.
Il fait anormalement froid pour la saison, mais ça n'a pas l'air de déranger les cigales. J'ai reçu une lettre de ma mère, aujourd'hui. Le courrier est arrivé sur Malden il y a deux jours, mais il a mis un peu de temps pour venir d'Everon. Ce soir, je vais écrire à mes parents.
Mais nous ne pouvons rien dire à propos du conflit. C'est top secret, comme d'habitude.
2 Juin 1985C'est à ne pas y croire; ils attaquent! Je ne pensais pas que les Russes étaient assez courageux pour attaquer Malden. Et pourtant ils l'ont fait. Cette nuit j'ai monté la garde et maintenant qu'il fait jour, de nombreuses positions du sud de Malden nous informent que les Russes sont omniprésents.
Nous savons maintenant que les quelques Spetnaz ne représentaient que l'avant-garde. L'offensive principale débutera demain.
4 Juin 1985Nous n'y croyons toujours pas. Les Russkofs ont attaqué l'île de Malden, placée sous le contrôle de l'OTAN. On parle de troisième guerre mondiale, mais personne sait ce qui se trame vraiment. Nous ne savons même pas à quoi ressemblent les troupes ennemies. Certainement des Russes, dans quel cas la guerre qui risque d'éclater sera impitoyable.
En tout cas ils ont pris le contrôle de presque tout le sud de Malden, et ils avancent à grands pas vers le nord. J'ai rejoint une escouade près de La Pesagne, dans le centre de l'île, mais en toute franchise, je ne pense pas que notre défense soit efficace. Je crois qu'il nous serait impossible de résister à une importante attaque ennemie.
5 Juin 1985Je crois que mes vacances en Europe touchent à leur fin et que l'action va commencer! Selon les dernières nouvelles, nos hommes ont été expulsés du sud de l'île et les Russes sont partout. Mais pas pour longtemps... Hammer va montrer à ces enfoirés de Rouges de quoi nous sommes capables.
Mais chaque chose en son temps. Je dois poursuivre ma formation, sinon je ne vais pas être utile à grand monde.
9 Juin 1985 La guerre a repris.
Nous avons pris le contrôle de La Pesagne il y a quelques jours et nous nous sommes mis en marche depuis. Nos blindés ont attaqués l'ennemi et les hélicoptères sont prêts à appuyer l'offensive. C'est à nous de jouer maintenant. Notre mission consiste à prendre le contrôle de Chapoi. Il s'agit d'une ville truffée de chars et d'unités d'infanterie... et de Shilka, en plus!
La situation est plus que délicate. Impossible d'envoyer nos hélicoptères: les Shilka les réduiraient en pièces. envoyer des chars, ce n'est pas évident non plus; les Russes en ont aussi et s'ils aperçoivent nos Abrams, ils ne vont pas hésiter une seule seconde à envoyer les leurs. Il est possible pour une poignée d'escouades d'infanterie d'atteindre la destination sans se faire remarquer. Nous pouvons détruire les Shilka et laisser les Cobra se charger du reste.
12 Juin 1985Incroyable, je suis passé lieutenant! Manque de bol... et en plus je dois revenir passer quelque temps à Everon.
On m'a présenté au commandant Gastovski... un de ces étranges hommes en noir. Il va m'accompagner à la base de la résistance. Notre mission est de prendre contact avec le chef de la guérilla et de passer un accord avec lui: il nous donne des renseignements en échange de notre aide pour repousser les Russes.
J'écris ces quelques lignes à bord du bateau. Je ne sais pas si on va m'accueillir à bras ouverts ou non. Ils m'ont aidés quand j'étais en danger mais nous n'avons pas pu leur renvoyer l'ascenseur, en fin de compte.
Mieux vaut tard que jamais, c'est vrai, mais cette mission sera plus périlleuse qu'il n'y paraît. Enfin, pour moi en tous cas.
14 Juin 1985C'est trop beau pour être vrai. Oui, je suis lieutenant depuis quelques jours déjà, mais c'est aujourd'hui que je rencontre mon unité! C'est difficile pour moi. Ai-je les qualités requises pour mener de nouvelles recrues dans cette guerre? Pourrais-je assumer la responsabilité de mes hommes dans des situations o j'ai déjà du mal à m'assumer tout seul? Que de questions...
Message édité au fur et à mesure des notes.